jeudi 4 avril 2019

Mathieu Bock-Côté, le Québecois qui pulvérise le politiquement correct

Mathieu Bock-Côté : « moins nous parvenons à vivre ensemble, plus on nous parle de vivre ensemble »
L’homme est courtois, vif, plaisant, ferré, et ne s’en laisse pas compter sur les plateaux de télévisions. Il est sociologue et journaliste québécois. Il vient d’écrire un ouvrage d’une telle déflagration qu’il est depuis plusieurs mois l’écrivain chroniqueur à inviter absolument dans les émissions convenues du landerneau journalistique. Son livre, L’empire du politiquement correct cartonne (Éditions du Cerf).

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Certaines de ses invitations sont autant de traquenards tendus par la meute habituée à chercher la phrase assassine, le propos contradictoire et surtout le dérapage verbal. Point n’y fait et non seulement la clique fait grise mine (les gros plans des caméras en témoignent) mais elle en est pour ses frais, car souvent son bagage journalistique fait défaut.
Mathieu Bock-Côté tient la dragée haute aux moult pigistes et encartés car il a autant de répartie que d’instruction et pourrait brillamment officier dans une école pour vrais journalistes, un peu à la façon du tant revendiqué Albert Londres, dont la vision professionnelle était  : «  Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie ».
En présentant le peuple comme une bête inquiétante qu’il faut maîtriser, la classe politique actuelle (pas toujours élue d’ailleurs) via ses porte-paroles médiatiques subventionnés, oublie qu’elle doit être au service du peuple et non contraire. La révolte des Gilets jaunes que l’État Macron réprime dans le sang est de fait le prélude à son renversement. Le populisme est grandissant en Europe car les peuples ont compris l’enjeu des migrations et des sacrifices qu’on leur impose autant qu’ils pressentent l’imminente explosion de l’Union européenne et de son système bancaire. Pour parvenir à leurs fins, les mondialistes-immigrationnistes destructeurs de nations et d’identités ont besoin de censeurs et de relais dans la presse, la police et la justice. C’est précisément ce que démontre l’ouvrage de Mathieu Bock-Côté.
L’UNI (Union Nationale Inter-universitaire) présente L’empire du politiquement correct
« Qui fixe les règles du jeu démocratique ? Qui distribue les rôles ? Qui vous assigne du côté des « gentils » ou de celui des « affreux » ? Qui juge que vous avez « dérapé » ? C’est à cette interrogation que Mathieu Bock-Côté tente de répondre dans son dernier livre « L’empire du politiquement correct »
Le sociologue québécois scrute les mécanismes sur lesquels se fonde la « respectabilité politico-médiatique » dans nos sociétés occidentales. Dans une démonstration très documentée, il pointe le rôle de « l’utopie diversitaire »dont le credo : « la diversité est une richesse » est devenue le « grand inquestionnable du moment. »
Pour s’imposer, cette idéologie a fixé préalablement le cadre dans lequel le débat était autorisé à se tenir. Pour cela, elle a préféré disqualifier moralement ses contradicteurs plutôt que de réfuter leurs arguments. Elle les a menacés, culpabilisés, les condamnant à se sentir marginaux même quand leurs positions étaient majoritaires.
Cela ne s’est pas fait du jour au lendemain. Depuis les années 60, nos universités sont le théâtre d’une pensée radicale qui prône la « déconstruction » systématique et totale. 
« L’extinction de la civilisation occidentale serait la condition d’un surgissement d’une humanité diversitaire. La dynamique engagée dans les radical sixties poussait à la critique de toute norme sociale instituée, pour la faire apparaître dans un rapport de domination à abolir entre majorité et minorité. La famille, l’école, la nation devaient être déconstruites avant d’être reconstruites en suivant les plans de la maquette diversitaire, cette logique poussant même jusqu’à la déconstruction des identités sexuelles. » 
Depuis les années 2000, le politiquement correct s’est radicalisé… » En savoir plus sur https://www.uni.asso.fr/spip.php?article12509
Invité de la 100ème d’Interdit d’interdire de RT
Dans le studio d’Europe 1
Jacques CHASSAING

Bock-Côté, le Zemmour québécois: « une certaine gauche réclame le monopole de la santé mentale »…


Bock-Côté, le Zemmour  québécois: « une certaine gauche réclame le monopole de la santé mentale »…
Encore une excellente émission avec Mathieu Bock-Côté !
Que se passe-t-il ? Ils sont deux à écumer les plateaux des télés françaises, Zemmour et lui ! Belattar va faire une jaunisse, il va y avoir des démissions en série !
Est-ce que, sans les titilleurs que sont Zemmour et/ou Bock-Côté, les audiences baissent et donc que le chiffre de la pub baisse dangereusement ?
Les journaleux se rendent-ils compte que l’étoile de Macron commence à pâlir et qu’il faut prévoir de ne pas trop déplaire à son éventuel successeur ?
Toujours est-il qu’on ne voit que Bock-Côté, en ce moment, sur les plateaux, pour la promotion de son livre, et ça décoiffe.
Face à lui, des zombies et gourdasses de LREM et de LR, qui ne font pas le poids, c’est peu de le dire… Et qui, en plus, parlent français comme des vaches espagnoles. C’est le cas des 3 gourdasses. Comment peut-on être si mauvais et élu, et choisi pour défendre son parti ? Encore un effet de la parité, sans doute !  Quant à leurs compétences politiques…
La LR Laurence Sailliet  reconnaît sans rougir que les LR ont cessé de parler d’immigration pour ne pas être traités d’extrême-droite
Fiona Lazaar (Député«En Marche») affirme clairement  « l’islamophobie c’est interdit » ! Et elle est la première à dire qu’il faut utiliser les mots avec précision !
Vous êtes convaincu ? demande Sonial Mabrouk à Mathieu Block-Côté ?
Pas vraiment.... Tu m’étonnes…
Elle ajoutera à la fin la prière quotidienne LREM  » vous vivrez ensemble », les uns avec les autres… sans oublier le couplet attendu sur la parité « nous devons avoir des femmes partout, à tous les étages »... malgré l’exemple terrible que lui donne Bock-Côté.
A quoi répond Mathieu Bock-Côté : moins on réussit à vivre ensemble, plus le discours médiatique incite  à le faire. Mentionner le malaise identitaire qui est partout en Occident passe déjà pour une compromission.
Vous appelez ça le débat, quand tout le monde se jette sur quelqu’un ? Il est fou furieux et scandalisé. Mais il n’a que des têtes vides face à lui. Des bonnes femmes sans saveur, sans culture, juste des technocrates du politiquement correct.
Une petite pique en passant à la gourdasse gauchiste Aurore Lalucq  qui se dit économiste, complètement hors sujet, elle a l’impression qu’on a plus de mal à parler temps de travail qu’à parler identité nationale. Retourne te coucher, pauvre fille !
Bock-Côté : je n’en ai pas parlé parce que ce n’est pas mon sujet, j’aurais bien aimé écrire tout sur tout, mais je n’y suis pas encore arrivé. Et en plus elle ne sait pas ce qu’est le politiquement correct, elle pense même que ça n’existe pas… La tête de Bock-Côté qui la regarde… on voit clairement qu’il souffre, il essaie de comprendre ce qu’elle dit,  il doit se demander ce qu’elle fait là, et ce qu’il fait là aussi.
Aux côtés du sociologue québecois, Barbara Lefebvre, professeur d’histoire-géographie qui avait fait partie des rédacteurs du livre Les Territoires perdus de la République, sous la direction de Bensoussan. Elle oppose de façon magistrale à la gourdasse Laluck qui prétend que le politiquement correct n’existe pas  des éléments historiques   sur l’histoire du politiquement correct, né aux Etats-Unis dans les années 60 sur les campus, et toujours lié  à la question des minorités…
Quant à Sonia Mabrouk qui anime le débat, très étonnamment, pour une fois elle sert plutôt bien Bock-Côté, lui posant les bonnes questions, citant les bons passages de son livre…
Un bon moment à passer. Ne manquez pas, notamment, l’anecdote citée par le Québécois à partir de la minute 20. Terrible, terrifiant… Qui devrait servir d’électro-choc à toutes les gourdasses de la terre. Hélas, elles sont déjà momifiées, confites en connerie.

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