dimanche 14 avril 2019

Ni Natacha Polony ni Virginie Vota n’ont dit le plus important sur l’immigration sauvage que nous vivons (12.04.2019)

Ni Natacha Polony ni Virginie Vota n’ont dit le plus important sur l’immigration sauvage que nous vivons
« Magistralement « , je trouve le terme exagéré et un peu inapproprié.
Certes, Natacha Polony dit de grosses carabistouilles et ses arguments ne tiennent pas la route. D’autant qu’elle semble céder aux injonctions du politiquement correct gauchiste, et accepter de passer sous ses fourches caudines en reprenant ses idées reçues et ses slogans faux: j’en suis assez surpris, car c’est une femme intelligente.

Mais notre amie Virginia manque un peu de connaissances (à son jeune âge, c’est plutôt normal) sur les questions anthropologiques et sociologiques de fond qui sont derrière les problèmes que pose l’immigration, et sa réflexion est souvent naïve et pas suffisamment percutante: on peut faire beaucoup mieux.












Par exemple sur l’immigration européenne, Italiens, Portugais, polonys, pardon Polonais, elle oublie comme tous les commentateurs deux points fondamentaux à opposer aux immigrationnistes fous naïfs:
1. cette immigration ne s’est pas passée si bien que cela, les 2/3 sont repartis car ils n’arrivaient pas à s’adapter à la France, à ses mœurs, sa mentalité, sa culture, ils se sentaient trop DÉPAYSÉS. En fait ils ne voulaient pas abandonner LEUR culture – et ceci est un comportement que l’on observe SYSTÉMATIQUEMENT chez les humains : la plupart sont incapables de renoncer à leur culture primaire (en anthropologie, la culture qu’on a acquis en premier après la naissance, et qui forme ce qu’on appelle la personnalité de base, le stéréotype culturel), et il se sentent toute leur vie étrangers en terre étrangère. Seule une infime minorité d’individus ont la volonté et le goût de se changer, et de devenir aussi voire plus conformes que les locaux.
Combien d’Européens émigrés aux USA se sont mis à vivre comme les locaux, c’est-à-dire les Amérindiens? Les USA sont-elles une nation « métissée », mi-blancs mi-indiens? Combien de « Grey Owl » (en passant pas si indianisé qu’il a voulu le faire croire)? Non, c’est un pays de culture 100% européenne – sauf les rares Amérindiens survivants (très déculturés et « blanchis »), et en partie les Noirs qui ont gardé un peu de l’Afrique ( presque seulement la musique, d’ailleurs – et malgré tout largement influencée par la musique « blanche »)
2. En nombre et en proportion de la population de souche, l’immigration passée est sans commune mesure avec l’actuelle. Aujourd’hui nous avons un véritable tsunami, alors qu’avant on avait des vaguelettes. On reçoit chaque année plus que toute l’immigration italienne ou polonaise sur plusieurs décennies, qui se sont limitées à quelques centaines de milliers d’individus, et dont on vient de dire que plus de la moitié sont repartis !
Bizarrement nos immigrationnistes naïfs oublient systématiquement ce fait fondamental. Or le nombre, la quantité sont en soi un fait, une cause effective, ils changent la nature même du phénomène – comme pour n’importe quel phénomène physique. Apparemment, la notion de masse critique leur échappe complètement.
C’était un petit aperçu de ce qu’on peut améliorer. Pour répondre vraiment à Polony et déconstruire toutes les fausses idées implicites qui sous-tendent ses propos, il me faudrait écrire un opuscule de quelques dizaines de pages, ou même un livre (il y a un matière pour cela).
Mais sur le fond, Virginia a raison: le multiculturalisme est une ânerie. La société « multiculturelle », en fait de déracinés, de « nomades » dont rêve les mondialistes ne peut aboutir qu’à une société a-culturelle (puisque chacun a une « culture » différente, en fait il n’y en a plus), anomique aurait dit Durkheim. Autrement dit un monde de vertige, de peur, d’insécurité, (cf territoires perdus: on y est déjà) car on n’a plus de repères, de carte, de boussole, il est incompréhensible et imprévisible, car il n’y a plus rien pour le structurer et lui donner du sens.
La Bible en parlait déjà: cela s’appelle l’histoire de la tour de Babel. Et tiens, Babel c’est en fait Babylone: et que veut dire l’expression « c’est une véritable Babylone »? Une ville justement « métissée », cosmopolite, mais aussi désordonnée, chaotique qui donne le vertige. Babylone, c’est la ville de l’Apocalypse.
C’est à cela que vont aboutir nos apprentis sorciers du multiculturalisme et de l’immigration heureux..
Sauf que les sociétés ayant horreur du désordre, elles y remédieront un jour ou l’autre avec la porte de sortie classique et obligée: une bonne grosse dictature.

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